Quoi de plus légitime que de se ressentir une certaine appréhension ou un trac indéniable au moment de prendre la parole devant ses collègues. Toutefois, si cet exercice devait tourner au fiasco, ce serait regrettable pour l’orateur et préjudiciable pour son public. Alors, inspirez-vous de ces quelques conseils en termes de préparation et de comportement pour que votre intervention soit rondement menée et appréciée de tous.
Soyez professionnel grâce à votre préparation
Vous venez d’apprendre que vous devez remplacer votre gestionnaire, retenu à l’étranger, à la prochaine réunion d’équipe. Catastrophe : l’animation de la réunion vous revient! Ne voyez pas tout d’un bloc et commencez par la phase de préparation, car l’improvisation ne serait vraiment pas bien vue… Préparez la rencontre en pensant au message, à l’objectif et à l’intention que vous souhaitez faire passer en ayant toujours en tête votre auditoire. Gardez-vous bien de rédiger au complet votre présentation – ce serait tellement soporifique! –, toutefois, préparez des supports : des fiches pour vous (introduction, plan, anecdotes, conclusion) et une présentation PowerPoint pour l’auditoire (diapositives aérées, titre accrocheur et quelques mots clés). La phase de préparation ne s’arrête pas là : songez aux éléments matériels (ordinateur, vidéoprojecteur…) et à votre préparation personnelle : une tenue adaptée, un peu de visualisation ou d’automotivation pour arriver serein.
Montrez que vous avez confiance en vous
Comment faire pour que votre visualisation – dans laquelle vous voyez animer avec prestance, dynamisme et décontraction cette fameuse réunion – se réalise? Il est important d’être à l’aise et d’occuper l’espace : redressez-vous, ayez les mains devant vous bien ouvertes, ne regardez ni le plafond ni l’extérieur, mais plutôt votre auditoire et tout votre auditoire (le côté gauche est souvent oublié) et arborez un sourire sincère (il vous rendra sympathique et vous détendra). Et le trac dans tout ça? Il s’apparente à une source d’énergie qui deviendra utile s’il est bien géré, notamment grâce à la respiration. Pensez à inspirer par le ventre et à expirer complètement en relâchant la pression abdominale. Une fois la respiration maîtrisée, vous pourrez jouer sur le comportement vocal qui est primordial pour capter son auditoire : articulation distincte avec insistance sur les consonnes pour consolider l’impact, débit raisonnable, tonalité variée et silences répétés pour marquer une pause et occuper l’espace.
Gardez le contact avec votre auditoire
Vous voilà maintenant bien préparé et conscient de l’importance de la posture et des gestes. Mais, est-ce gagné pour autant? En effet, il reste un dernier élément – et non des moindres – votre auditoire. Dix à quinze personnes qui vont vous regarder, vous écouter, vous interrompre, vous questionner… Prenez les devants en sachant comment regarder, approcher, intéresser votre public. Tout d’abord, pensez à accueillir chaque participant par une parole, un sourire. Une fois tout ce petit monde installé, dites-vous que le spectacle, c’est vous qui le donnez. Pas de précipitation, vous êtes le maître du temps, alors faites face à votre groupe, et commencez par un silence : le LA est donné. Par la suite, songez à toujours balayer du regard votre auditoire afin de créer un lien et de prendre appui sur lui. N’hésitez pas à circuler, à vous approcher des participants pour créer une dynamique et interagir avec eux. Si votre public est acquis, pourquoi ne pas tenter un peu d’humour ou d’autodérision qui devront être maniés, toutefois, avec doigté et parcimonie. Cela pourrait vous valoir des sourires, des rires, voire des applaudissements.
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