Malgré l’utilisation du nuage (cloud) dans nos vies quotidiennes, les entreprises ont plus de réticences à adopter cette technologie, la jugeant non sécuritaire pour leurs données. Une mauvaise perception qui semble toutefois s’estomper, car de plus en plus d’organisations se mettent au « nuage », selon une récente étude.
Centralisation des informations, grande capacité de stockage, souplesse, réduction des coûts : les avantages de l’infonuagique sont nombreux pour les entreprises. Pendant de nombreuses années, celles-ci ont pourtant montré de la réticence à utiliser cette technologie par crainte pour la sécurité de leurs données. Or, selon une étude réalisée par Scalar Decisions, un fournisseur canadien de solutions dans le secteur des TI, les organisations canadiennes auraient pour la plupart surmonté cet obstacle puisqu’elles seraient près des trois quarts à effectuer la prestation d’au moins une partie de leurs services TI au moyen d’une plate-forme infonuagique. En 2016, elles n’étaient que 59 % à avoir adopté le « cloud ».
Une utilisation à petite dose
Malgré une plus grande utilisation de l’infonuagique, les entreprises opèrent le transfert avec parcimonie ; pour 35 % des sondés, les questions de sécurité déterminent le degré d’utilisation de la technologie.
« Dans le domaine des TI, l’infonuagique n’est pas simplement devenue un modèle standard de prestation des services, elle est devenue LE modèle standard, explique Rene Heroux, chef de la technologie chez Scalar Decisions. Bien que la sécurité demeure une source de préoccupation pour les organisations, celles-ci ne la considèrent plus comme un obstacle à l’adoption de l’infonuagique, car la technologie représente désormais un moyen potentiel de contrer ces risques. Les entreprises cherchent maintenant à réduire les coûts et à augmenter l’efficacité de leur infrastructure infonuagique en concevant de nouveaux logiciels et de nouveaux procédés. »
Les organisations prévoient en effet de passer la part du budget destiné à l’informatique en nuage de moins 20 % à près de 30 % au cours des 36 prochains mois