L’Internet des objets, l’avenir des TI ? 

De plus en plus d’entreprises explorent sérieusement le potentiel l’Internet des objets (IdO ou Internet of Things en anglais). Selon un récent rapport de Microsoft, les 3 000 décideurs sondés considèrent que, d’ici deux ans, 30 % du chiffre d’affaires de leur entreprise sera attribuable à l’IdO. Que représente ce nouveau paradigme pour les travailleurs et le secteur des TI ?

S’inscrivant dans la troisième phase d’évolution d’Internet, soit le Web 3.0., l’IdO désigne l’ensemble des liens entre les objets physiques et leur existence numérique. Ces connexions permettent d’avoir accès à de plus grands réseaux de données, entre autres, et de créer de nouvelles connaissances et formes de savoir.

D’après un article de Forbes qui prévoit les tendances de l’IdO en 2019, 3,6 milliards d’objets branchés à Internet ont été utilisés dans la dernière année pour des tâches quotidiennes. Ce chiffre ne cessera d’augmenter, la plupart des entreprises du Fortune 500 aux États-Unis ayant annoncé vouloir doubler le budget accordé aux objets intelligents dans les quatre prochaines années.

Plus d’emplois dans le domaine
Pour le Québec, plus particulièrement pour Montréal, qui est un important carrefour international de développement de l’intelligence artificielle, la ruée vers l’IdO est une bonne nouvelle. Les développeurs et travailleurs des TI seront largement appelés à travailler sur les plateformes et les programmes des objets connectés.

Des compagnies comme Rogers, Bell, CGI et plusieurs autres ont déjà annoncé vouloir investir dans le développement de l’IdO. La création d’emplois sera donc certainement au rendez-vous. En plus de développer des services connectés pour améliorer l’expérience utilisateur, les spécialistes et analystes de données massives (Big Data) seront aussi appelés à mettre la main à la pâte dans le domaine. 

Qui dit collecte de données, dit sécurité. Avec la croissance effrénée de l’IdO, les questions de protection y sont intrinsèquement liées, surtout suite aux scandales de compagnies comme Facebook/Cambridge Analytica, Capital One, et plus près de chez nous, Desjardins. On mettra donc certainement l’accent sur le développement de programmes hautement sécurisés qui permettront de préserver la protection des données personnelles. Un autre aspect de l’IdO qui permettra d’embaucher des experts du domaine.

Un défi de taille
Si le virage vers l’IdO est créateur d’emplois, la pénurie de main-d’œuvre est une inquiétude afin de pouvoir réaliser les ambitieux objectifs que le Web 3.0 et les entreprises ont en tête. « La réalisation du plein potentiel de l’IdO exige que l’industrie réponde à des défis majeurs tels que la pénurie de main-d’œuvre, les inquiétudes en matière de sécurité et la complexité des solutions », peut-on lire dans le rapport de recherche de Microsoft sur l’IdO. 

Il faudra donc trouver des solutions afin de pourvoir à la demande…

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