Les mauvaises nouvelles annonçant des licenciements ont été nombreuses cet été!
OpenText Corporation a annoncé qu’elle allait licencier près de 1 200 employés, représentant environ 8 % de sa main-d’œuvre mondiale.
Cette décision fait partie d’un plan d’optimisation visant à réduire les coûts et à rationaliser les opérations après l’acquisition de Micro Focus. La société cherche à améliorer son efficacité tout en intégrant les activités de Micro Focus, acquise pour 6 milliards de dollars. Les réductions de personnel toucheront principalement les fonctions administratives et les rôles qui se chevauchent entre les deux entreprises.
Les employés syndiqués de Telus dénoncent des « congédiements déguisés » après l’annonce par l’entreprise de changements affectant plus de 300 travailleurs à travers le Québec.
Telus propose des ententes de départ volontaire, mais les syndicats estiment que ces offres cachent des licenciements forcés, visant surtout des employés proches de la retraite. L’entreprise justifie ces décisions par la transformation numérique et la réduction de la demande pour certains services. Les syndicats demandent une révision des pratiques de gestion pour protéger les travailleurs et maintenir l’emploi.
Lion Électrique, fabricant québécois de véhicules électriques, traverse une période difficile avec des pertes financières importantes et des mises à pied.
L’entreprise a annoncé une réduction de son effectif de 20 %(environ 300 personnes) pour rationaliser ses opérations et se recentrer sur des segments de marché plus rentables. Cette décision intervient alors que Lion fait face à des défis dans la production et la demande pour ses produits. Les investisseurs sont préoccupés par la viabilité à long terme de l’entreprise, malgré ses efforts pour réduire les coûts et ajuster sa stratégie.
CAE, une entreprise québécoise spécialisée dans la simulation et la formation, traverse des difficultés financières et annonce de nouvelles coupes dans ses effectifs.
Cette décision s’ajoute à une série de mesures de réduction des coûts déjà mises en place. CAE justifie ces coupes par la nécessité de s’adapter à un contexte économique difficile et de maintenir sa compétitivité. L’entreprise cherche à rationaliser ses opérations pour faire face aux défis du marché, mais ces mesures inquiètent les employés et les investisseurs sur l’avenir de l’entreprise.
L’entreprise PPD Solutions de Mousse a annoncé la mise à pied de 79 employés dans son usine située rue Janelle à Drummondville.
Cette décision, motivée par des raisons économiques, a été confirmée dans un avis de licenciement collectif publié en août par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale. L’avis, daté du 16 juillet, indique que les licenciements seront officialisés le 13 septembre. PPD Solutions de Mousse, dont le siège social est à Waterville, près de Sherbrooke, a refusé de commenter, invoquant des raisons de confidentialité.
Du côté des bonnes nouvelles, moins d’un an après son ouverture, Eaton étend son Centre mondial d’innovation à Brossard, ajoutant 9 000 pieds carrés et 50 emplois spécialisés, totalisant ainsi 200 postes.
Ce centre se concentre sur le développement de technologies de ressources énergétiques distribuées (DER), cruciales pour la transition énergétique. Eaton construit également un nouveau centre d’expérience pour la formation sur les technologies numériques, visant à accélérer l’adoption des solutions DER. L’entreprise a investi 1,3 milliard de dollars en R&D depuis 2020, avec un objectif de 3 milliards d’ici 2030.
Peut-être est-il temps d’envisager une carrière dans l’aérospatiale et de profiter des mesures mises en place par le gouvernement québécois!
L’industrie aérospatiale québécoise fait face à une pénurie de main-d’œuvre, avec 40 000 postes à pourvoir d’ici 2034. Les besoins se concentrent surtout dans l’ingénierie, la fabrication, la maintenance, et la gestion des systèmes informatiques. Cette demande est stimulée par l’essor des technologies vertes et la numérisation. Le défi est d’attirer et de former une main-d’œuvre qualifiée dans un contexte de concurrence mondiale accrue. Les entreprises devront adapter leurs pratiques de recrutement et investir dans la formation continue pour répondre à ces besoins. La collaboration avec les établissements d’enseignement est cruciale.
Le gouvernement mise donc sur une formation accélérée pour permettre aux étudiants de travailler tout en étudiant, et injecte 3.1 millions pour soutenir la mesure.