Voiture, maison, vêtement, potager… de nos jours, tout peut être partagé. Cette culture du partage, devenue une réalité qui ne va cesser de croitre dans les années à venir, a désormais ses salons professionnels et aussi ses passionnés qui créent des sites de partage et d’économie collaborative tous azimuts. Et votre espace de travail ne fait pas exception. Petit tour d’horizon du bureau fermé au cosharing en passant par le coworking.
Recherche de la flexibilité
Il y a une quinzaine d’années, les bureaux fermés ont commencé à laisser la place aux espaces ouverts. C’est ainsi que notre vendeur Réjean pouvait communiquer directement avec son directeur Simon, par-dessus le cubicule. Les communications étaient facilitées, le poids de la hiérarchie se faisait moins sentir, l’énergie semblait plus saine. Depuis quelques années, on assiste au développement d’espaces publics de bureaux : le coworking est né, concurrencé depuis peu par le cosharing. Quelles sont les similitudes entre les deux termes? Tous deux proposent des espaces de travail à leurs clients avec une grande flexibilité : possibilité d’allonger ou de réduire la durée, tout comme le nombre de bureaux. L’avantage sur le plan financier est indéniable : pas d’immobilisation de capital, pas d’engagement sur le long terme, pas de coûts de location élevés. Sur le plan administratif, fini les tracasseries concernant l’achat des fournitures de bureau, l’accès à Internet ou encore à une imprimante et à un photocopieur : vous payez le forfait qui vous convient, et le tour est joué. Enfin, ces lieux de travail favorisent également les échanges et les interactions entre les membres… ce qui est toujours bon pour vos affaires.
À chaque situation entrepreunariale sa solution
Alors que le coworking va davantage s’adresser à des jeunes entreprises, à des autoentrepreneurs qui ne souhaitent pas travailler de chez eux ou à des propriétaires de petites entreprises qui sont toujours sur la route, le cosharing a tendance à s’adresser à des entreprises davantage établies. Différents cas de figure se présentent : l’entreprise qui souhaite développer son activité dans une ville et qui a besoin d’un pied-à-terre pour réseauter, bâtir une clientèle, commencer à engranger quelques revenus avant de décider de s’engager fermement avec un bail commercial (exemple, Uber en Floride); l’employeur qui offre à ses salariés un peu d’autonomie en leur donnant la possibilité de travailler dans des bureaux partagés le temps d’un projet précis, leur permettant ainsi d’être plus créatifs ou encore de favoriser le réseautage; la petite entreprise qui, en phase de croissance, recherche un peu de professionnalisme et préfère éviter de recevoir ses prospects ou ses futurs partenaires entre un panier de basket et une table de billard… En effet, cette ambiance décontractée est davantage liée au coworking – basé sur l’ouverture, la collaboration et le développement durable dans le but de construire une communauté où chacun partage et apprend de l’autre –, contrairement au cosharing dont les espaces de bureau plus traditionnels offrent à leurs membres calme et sérénité.
Les offres d’espace de bureau professionnel s’adaptent rapidement aux besoins toujours plus innovants et exigeants des employeurs et des auto-entrepreneurs d’aujourd’hui, à en croire le dernier-né, le eworky. Non, vous ne rêvez pas : réserver un bureau ou une salle de réunion en moins d’une minute, à partir de votre cellulaire, à l’endroit que vous souhaitez pour le temps désiré est désormais possible.
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